Une touche acidulée, une note de légèreté, d’insouciance… L’instantanéité, à l’image d’une photo de vacances. Et sous la tranquille apparence d’un cliché l’air de rien, un message : des cris de femmes qui ne laissent pas de trace, des femmes qui se montrent sous leur meilleur jour, jouent le jeu de l’homochromie.

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Qu’est-ce que l’homochromie ?

La capacité de certains animaux à harmoniser de façon temporaire ou définitive leurs couleurs à celles du milieu ambiant.

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La femme est-elle devenue experte en la matière ?

S’adapter, plaire et convenir est-il devenu la normalité, un chemin essentiel pour le développement psychique du féminin ? Une question de survie, une voie d’acceptation relationnelle ?

Au-delà du message, une nouvelle grille de lecture se laisse percevoir. Le cadrage, qui montre à voir des hanches et des fesses de femmes, nous supplie de nous connecter non pas à l’image pale et lisse d’une femme à l’esthétique harmonieuse, mais à la puissance d’un féminin qui se love dans ce bassin, dans cet espace entre présence, ancrage et instinctivité. Le bassin d’une femme, lieu manifeste de toute sa créativité, de toute son animalité, de toute sa vitalité.

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